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Au mois de janvier 2019, deux productions du Théâtre Vidy-Lausanne sont à l'affiche de théâtres parisiens: Les Idoles de Christophe Honoré et Retour à Reims de Thomas Ostermeier.
À l’Espace Cardin du Théâtre de la Ville, après des répétitions à Lausanne, se joue la version en français de Retour à Reims mis en scène par Thomas Ostermeier d’après le livre de Didier Eribon avec la comédienne franco-suisse Irène Jacob, le Belge Cedric Eeckout et le musicien et comédien franco-sénégalais Blade Mc Alimbaye. Le spectacle sera ensuite en tournée à Albi, Amiens, Poitiers, Belfort, Annecy, Clermont- Ferrand, Cergy-Pontoise et à Lausanne. Répétitions au Théâtre Vidy-Lausanne du 10 au 31 décembre 2018, représentations du 11 janvier 2019 au 16 février au Théâtre de la Ville Paris - Espace Cardin, représentations à Lausanne, du 5 au 7 avril 2019 dans le cadre du Festival Programme Commun, puis du 28 mai au 15 juin 2019.
A l’Odeon-Théâtre de l’Europe, Christophe Honoré présente sa pièce Les Idoles du 11 janvier au 12 février avec Youssouf Abi-Ayad (dans le rôle de Bernard-Marie Koltès), Harrison Arévalo (Cyril Collard) Jean-Charles Clichet (Serge Daney) Marina Foïs (Hervé Guibert), Julien Honoré (Jean-Luc Lagarce), Marlène Saldana (Jacques Demy). Produit par Vidy avec la compagnie de Christophe Honoré, Comité dans Paris, le spectacle a été répété puis créé à Lausanne en septembre 2018. Après une belle tournée en France et les représentations à Paris, il sera joué à Caen et Belfort.
Dès le mercredi 16 janvier à 18h, découvrez l'exposition White lies & unexpected truths réunissant les travaux de six étudiants du CEPV en immersion à Vidy de janvier à novembre 2018.
A travers White lies & unexpected truths, le Centre d’enseignement professionnel de Vevey (CEPV) présente un aperçu des images réalisées dans le cadre d’une collaboration de la formation supérieure en photographie avec le Théâtre Vidy-Lausanne. Pendant deux demi-saisons, de janvier à novembre 2018, douze étudiant·e·s photographes ont porté leur regard singulier sur les spectacles et la vie du théâtre.
Le théâtre et la photographie ont une longue histoire commune. La mise en scène telle que nous la connaissons aujourd’hui et la prise de vue photographique se sont inventées dans les mêmes années de la fin du XIXe siècle. Artistes de théâtre et photographes utilisaient alors les trouvailles des autres: composition d’un cadre, d’un décor, jeux d’illusions optiques, de drapés, maquillages ou costumes, attitudes et postures... et mêmes sujets, les acteurs de théâtre faisant profiter les photographes de leur habitude à tenir la pose. Tant et si bien que les collaborations entre photographes et artistes ont été précoces et souvent fructueuses.
Ce lien entre théâtre et photographie n’est pas seulement historique, il est aussi esthétique: au théâtre comme en photographie, pendant un instant un monde inédit prend forme dans l’espace délimité du cadre. Il est connu par ailleurs que théâtre vient de teatron en grec, qui signifie le lieu d'où l’on voit: dans les deux arts, tout est question de regard, et plus encore de points de vue. Le cadre transforme l’événement, ce qui arrive, en signes et fictions: en points de vue livrés à l’interprétation de chacun·e.
C’est le sens du titre de cette exposition des travaux des étudiant·e·s dans le foyer de Vidy: White lies & unexpected truths, qui peut se traduire par mensonges sans importance et vérités inattendues. Théâtre et photographie sont des fictions inventées qui donnent des formes nouvelles à nos interrogations, nos expériences et nos mémoires. Ces petits mensonges et vérités sont l’espace commun entre théâtre et photographie, entre Vidy et les étudiant·e·s du CEPV.
Présentée du 16 janvier au 22 février 2019, l’exposition est accompagnée par une édition sous forme de journal. L’une et l’autre sont le résultat du dialogue entre celles et ceux qui travaillent à Vidy et les étudiant·e·s qui se sont immergé·e·s dans le théâtre et approprié·e·s la vie du lieu. A travers leur présence lors de représentations et de répétitions, des rencontres avec des artistes et les équipes de Vidy et par la fréquentation du lieu, les photographes ont élaboré chacun·e une proposition photographique personnelle. Libres de choisir leur manière de rendre compte par leurs images de ce à quoi ils assistaient, chacun·e a engagé à sa façon le tête-à-tête entre son art de l’image et celui du théâtre. Ce faisant, ils retrouvent des questions qui ont façonné toute l’histoire de la photographie de théâtre: ce n’est pas toujours en témoignant de la façon la plus objective possible d’une œuvre que la photographie en restitue l’esprit et la lettre, approches subjectives défendues par les photographes Nicolas Treatt ou Claude Bricage par exemple. Ensemble, les étudiant·e·s explorent ainsi un territoire qui ne relève ni vraiment du documentaire ou du témoignage, ni de l’invention formelle libre, mais d’un entre-deux où le vrai devient mensonge et le faux porte en lui une forme de vérité. Cet entre-deux qui caractérise autant le théâtre que la photographie.
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