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16. Februar 2021

Sion 2026, c’est mal parti

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Sion 2026, c’est mal parti

Von Christian Campiche, La Méduse - 23.10.2017

A peine lancée, la candidature valaisanne aux Jeux olympiques d’hiver 2026 a déjà du plomb dans l’aile.

Selon un sondage réalisé par un journal dominical alémanique, une majorité de parlementaires verts, socialistes et UDC s’y opposeraient. Tant et si bien que l’appui des parrains radicaux-libéraux et du PDC ne serait plus suffisant pour assurer un avenir radieux au projet.

Malheureusement pour les promoteurs, Doris Leuthard n’est pas ministre du Sport. L’avenante politicienne PDC aurait pu jouer le rôle d’Adolf Ogi, l’inusable Bernois à l’anorak rouge toujours prêt à renverser des montagnes. Un entregent que ne possède pas forcément Guy Parmelin. Dans le « Matin Dimanche », le chroniqueur Peter Rothenbühler s’en prend à son souffre-douleur préféré. Le ministre des Armées et du Sport a beau s’être prononcé en faveur de Sion 2026, il n’a pas l’attitude qui convient, il lui manque l’enthousiasme d’un Ogi, justement.

Mais faut-il le lui reprocher? Le journaliste oublie d’abord que M. C’est-Formidable! a quand même connu l’échec lors de la candidature précédente de Sion, en 2006. Il néglige surtout un facteur psychologique important: la foi ne se commande pas. Et si M. Parmelin, au fond de lui-même, n’était pas convaincu par le projet? Le devoir de solidarité collégiale au sein du Conseil fédéral est une chose, l’authenticité une autre. Ne se transforme pas en girouette qui veut.

S’il ne l’avouera jamais, le ministre UDC ne pense peut-être pas différemment de ses collègues de parti. Les JO, c’est ruineux et peu écologique. Le sondage précité montre d’ailleurs que l’estimation des coûts pour la sécurité ont été complètement minimisés. Au final, ce n’est pas une facture d’un milliard que signera le Conseil fédéral mais beaucoup plus.

L’idée de Sion 2016, paraît-il, revient à Christian Constantin. Englué dans une affaire d’incorrection sportive, le promoteur immobilier et sponsor du FC Sion a quitté le bateau laissant à leurs scénarios les états-majors des parrains radicaux-libéraux et PDC du projet. Souhaiter une rocade gouvernementale du dossier par la transmission du bébé à Doris Leuthard ne servirait à rien car la cheffe des Transports s’en va à la fin de l’année 2018. Inutile également de songer à un autre sherpa. Qui se dévouerait alors que les finances de l’Etat restent fragiles? La configuration stellaire est d’autant moins favorable que la neige ne garantit plus sa présence dans nos montagnes. Les chances de Sion 2026 fondent au rythme du réchauffement climatique.

Les fantaisies olympiques de notre gourvernement sont complètement farfelue: Le Conseil Fédéral veut arracher a nous (contribuables) 1,3 milliards de francs (au moins!) pour subventioner une organisaton semi-criminelle (IOC), qui viendra pour trois semaines nous harceler avec des "jeux" olympiques (complètement commerciealisés depuis longtemps!) et repartir en laissant des dégats et ordures a gogo. En même temps, ce gouvernement a refusé un credit de quelques millions pour l' organisation des championnats professionelles mondiaux a Bâle. Resultat: Ces championnats, auxquels les professionells Suisses sont regulièrement parmis les meilleurs (11 medailles cette année!) se feront a Schanghai - et pas chez nous. Un tel gouvernement est loin a côté des pompes! Qu' il veut, en plus, nous refuser une votation sur nos 1,3 milliard "olympiques" frôle la mechancetée politique. Un NON clair au parlement est inéluctible. Niklaus Ramseyer, BERNE

Oder in Deutsch:
Bundesrat olympisch neben den Schuhen
Mit seinen olympischen Fantastereien steht der Bundesrates total neben den Schuhen: Er will mit 1,3 Milliarden unserer hart erarbeiteten Steuergelder eine korrupte bis halb-kriminelle Organisation (IOC) subventionieren, die uns dann für drei Wochen mit olympischen "Spielen" belästigen kommt. Mit "Spielen" notabene, die längst auf hässliche Art kommerzialisiert sind. Zurück bleiben dann Umweltschäden und Abfallberge. Nützten tut das Ganze höchstens ein paar wenigen "Kommerzlis" - und jenen Politikern wie etwa Hans Stöckli (SP), die sich wieder einmal vor weltweit beachteten Kameras inszenieren möchten. Der völlig verfehlte Olympia-Beschluss des Bundesrates erscheint umso übler, als die selbe Regierung hingegen einen kleinen Millionen-Beitrag an die Organisation der Berufsweltmeisterschaften in Basel abgelehnt hat. Diese Meisterschaften, an denen Schweizer Berufsleute regelmässig unter den Besten sind (dieses Jahr 11 Medaillen!) finden darum nun in Schanghai statt. Dass uns dieser Bundesrat (unter fadenscheinigen Vorwänden) nicht einmal über unsere 1,3 Olympia-Milliarden abstimmen lassen will, passt ins Bild. Zum Glück besteht nun aber die Hoffnung, dass der Nationalrat mehrheitlich nicht auf die Lobbyisten hereinfällt, und den Olympia-Unfug rasch und klar bachab schickt. Niklaus Ramseyer, BERN

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