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Bernhard Strobel: Ein dünner Faden

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Erzählungen.
Graz: Literaturverlag Droschl, 2015.

152 pages; Euro 19,-.
ISBN: 9783854209607.

Bernhard Strobel
Extrait

Loupe en main et dans une langue précise, Bernhard Strobel dissèque les relations humaines.
«Mon esprit me forçait
à voir toute chose (…) de très, très près : comme cette fois où j’avais regardé à la loupe un bout de peau de mon petit doigt, qui ressemblait à un champ en jachère, raviné de sillons et d’ornières, je procédais de même, à présent, avec les hommes et leur conduite.» (Hugo von Hofmannsthal – texte original: Ausgewählte Werke in zwei Bänden, Verlag S. Fischer, tome 2, p. 342).
C’est avec cette image que Lord Chandos tente de mettre des mots sur sa crise. Près de 115 ans plus tard, on est tenté de croire que le recueil de nouvelles de Bernhard Strobel,
Ein dünner Faden, repose sur cette phrase d’Hofmannsthal. Il dissèque, comme à travers une loupe, ce qui semble au départ être une idylle : une vie aisée avec maison et jardin – les conditions indispensables à une vie heureuse, et pourtant, «une vilaine déchirure vient entamer ce tableau immaculé» (p. 28) : on se met à s’observer, à s’épier, à jouer, berner, mentir. Il est question «d’armes», de «méfiance», et de «satisfaction» lorsque l’autre se retrouve le dos au mur.
«Le ciel était sans nuages, il n’y avait pas de vent, le silence était absolu» (p. 23). Bernhard Strobel aime à placer ses personnages, qui «ne savent que faire de leur existence» (p.22), dans une ambiance chargée comme celle-ci, afin d’observer comment ils se dépêtrent des tensions auxquelles ils sont confrontés et combien leurs relations sont fragiles et instables.
La prose de Strobel manie l’art de tisser les thématiques : ses jardins font naître de manière convaincante des associations bibliques. Beaucoup de choses restent en suspens, car l’auteur sait très bien que ses simples observations suffisent à faire comprendre tout ce qu’il s’agit de montrer.
Dans le neuvième et dernier texte, la loupe de Lord Chandos finit par apparaître, sous la forme de jumelles à travers lesquelles un homme «jette un regard sur le monde» du cinquième étage d’un hôpital (p. 103). Dans sept lettres adressées à son ami K., W., cloué à un fauteuil roulant, fait de sa vie un bilan d’un cynisme jubilatoire.
Reste également en suspens cet étrange rébus littéraire qui vient boucler la boucle de la «lettre» d’Hofmannsthal : «La langue. C’est un outil insuffisant, et c’est le seul outil. Quel beau dilemme.» (p. 131)
Bernhard Strobel relève le défi de ce dilemme. Haut la main. Sa langue accomplit ce que toute bonne littérature devrait savoir faire : parvenir, grâce à une introspection parfois inquiétante, à plus de clarté sur soi-même et sur le monde.

Extrait de la critique d’Herbert Först, 25 février 2015
Traduit par Nathalie Rouanet-Herlt
Texte original:
http://www.literaturhaus.at/index.php?id=10635

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